L’une des premières techniques que nous avons apprises au cours du programme Canada au‑delà de 150 a été la recherche de « signaux faibles », c’est‑à‑dire la consultation de diverses sources sur un enjeu contemporain en vue de trouver des renseignements qui semblent indiquer de possibles changements perturbateurs à un système dans les dix à quinze prochaines années. Cette technique permet d’examiner un vaste éventail d’avenirs plausibles au-delà de l’avenir attendu.
Chaque équipe du programme Canada au‑delà de 150 a effectué plusieurs semaines de recherche de signaux faibles dans leurs domaines d’intérêt respectifs. J’étais membre de l’équipe chargée d’examiner les objectifs de développement durable des Nations Unies. En recherchant les signaux faibles, l’équipe a abordé une vaste gamme de sujets, comme les obligations à impact social, les microréseaux, la fabrication additive, les modes de transport écologiques, le partage de nourriture et la psychologie du contact avec la nature. Notre rapport retrace notre parcours de cette gamme de sujets, jusqu’à notre intervention au moyen d’une politique qui vise à créer un système automatisé de classification en matière de durabilité à l’aide de nouvelles technologies comme les chaînes de blocs.
J’ai vraiment aimé apprendre à rechercher les signaux faibles, car il s’agit d’une technique facile à apprendre et très efficace pour mieux comprendre les réalités actuelles entourant un enjeu et la façon dont celles‑ci peuvent changer.
J’ai décidé de créer un club de recherche de signaux faibles dans mon équipe des politiques à l’Agence canadienne de développement économique du Nord. J’ai demandé à tous de réfléchir aux signaux faibles dans leurs lectures sur les enjeux et les événements du Nord, et de présenter leurs idées lors d’une brève réunion du « club de recherche ». Nous avons maintenu un ton amusant et informel, et la réunion est devenue une séance de consolidation d’équipe. J’ai été ravi que la réunion ait donné aux étudiants de l’équipe l’occasion de partager leurs réflexions et de participer aux discussions sur les politiques.
D’autres collègues ont entendu parler du club et ont exprimé leur désir d’en faire partie. Nous avons ouvert le club de balayage aux autres employés de l’Agence, y compris des personnes assumant des rôles très différents. Nos discussions communes nous ont aidés à créer des relations de travail plus étroites entre l’équipe des politiques et d’autres secteurs de l’Agence. Elles nous ont aussi aidés à établir une compréhension commune des défis et des possibilités associés à notre mandat de renforcer les économies du Nord.
Ressources :